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Sa Bio

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Notre ami Étienne est décédé le 25 octobre 2018 à l'âge de 72 ans.


Etienne Fernagut
Il faut bien l'avouer, Voxinox sans Etienne n'existerait pas, dû moins le nom. Et oui!
C'est en sa compagnie et celle de Patrick Riganti que le nom de Voxinox a été créé. Et surtout grâce à une charmant dame qui avait signalé que: InoxVox, c'était pas une bonne idée, mais que Voxinox, alors là...
Etienne nous rejoindra dans quelques temps sur Voxinox... on se réjouit!


Extrait de Wikipedia:

Étienne Fernagut est né le 29 juin 1946 à Saint-Pol-sur-Ternoise, dans le Pas-de-Calais.

Arrivé à l'âge de deux ans et demi dans les Alpes, il y passe une enfance mouvementée. A 18 ans, il se destine aux métiers de la montagne. Il devient pisteur, prépare le diplôme d'aspirant guide et travaille comme moniteur. Il fait alors partie de la bande de l'Hôtel de Paris, à Chamonix, où se retrouvent nombre des grimpeurs et skieurs de l'époque. Il participe aussi, en équipe, à la préparation de la première descente extrême de Sylvain Saudan, baptisé le « skieur de l'impossible ».

Attiré par la communication, il devient en 1970 responsable du service de presse d'Avoriaz, qui comprend un quotidien et une radio.

Journaliste

Étienne Fernagut monte à Paris en 1973 et fait ses gammes dans la presse, comme rewriter à France-Dimanche et secrétaire de rédaction au mensuel Partir. Il prend ensuite du galon en devenant rédacteur en chef adjoint des numéros spéciaux de Hit Magazine et rédacteur en chef du mensuel L'Aventure, avant de participer à la conception du mensuel Alpinisme et Randonnée.

Parallèlement, il se lance dans la presse généraliste comme journaliste à Que Choisir, VSD et à L'Événement du jeudi.

Il commence une longue carrière radiophonique en 1977 en travaillant comme reporter pour Claude Villers, sur France Inter, dans les émissions « Marche ou Rêve », « Viva », « Comme On Fait Sa Nuit On Se Couche » et «Visa ».

Au début des années 1980, il anime les quotidiennes de France Inter, de 3 à 5 heures, avec Leslie Bedos, puis de 11 à 13 heures « La Fortune du Pot » avec Pierre Douglas.

Étienne Fernagut entre à la télévision au milieu des années 1980. Il présente et réalise avec Leslie Bedos le magazine « Cité » sur M6. Il conçoit et improvise des « impostures » pour l'émission « Pirate » et réalise une dizaine de reportages pour l'émission « 30 millions d'amis » sur TF1. Il tourne cinq films pour « Montagne » sur France 3, présente des reportages pour « La France m'étonne » sur France 2.

Auteur

Parallèlement à son travail de journaliste, Étienne Fernagut mène une carrière d'auteurs. Il écrit 62 « Histoires vraies » pour Pierre Bellemare sur Europe 1, ainsi que 25 « Dramatiques de Minuit », interprétées par des comédiens comme François Perier et Jacques François, Marie-Christine Barrault et Claude Brosset, Odette Laure et Guy Tréjean, Michael Lonsdale et Henri Courseau, sur France Inter. Dix de ces pièces sont traduites en allemand et diffusées an Allemagne, Autriche et Suisse alémanique.

Il écrit aussi pour la télévision. Des scénarios et dialogues de la série « Les Privés ne Meurent Jamais » interprétée par Guy Marchand et produite par Alain de Sédouy sur M6, ainsi que trois dramatiques sur TF1, produites par Abder Isker.
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Comédien

Ces années-là, Étienne Fernagut mène une troisième carrière, de comédien cette fois à la télévision. Partenaire de Rufus dans « La Princesse Noire » de Claude Geager, il apparaît aux côtés de Gérard Jugnot dans « Toi si je voulais » de Patrice Leconte (un téléfilm de la série « Sueur Froides »).

Il interprète aussi un curé mielleux et pervers dans une série diffusée sur Arte (« Dynamo »), Monsieur de Barjac dans « Jefferson In Paris » de James Ivory et un médecin légiste dans « Un samedi sur terre » de Diane Bertrand. Il apparaît dans des films publicitaires (McDonald's, Ariel, Renault, Kronenbourg, Polaroïd, Groupama, etc) et dans des films d'entreprise (Bull, C.G.T., France Télécom, Caisse d'épargne, etc).

Il prête parallèlement sa voix à des documentaires télévisés (émissions historiques et séries animalières) et à des livres-cassettes pour la collection Folio Junior de Gallimard (textes de Joseph Kessel, Roald Dahl, Dino Buzzati, etc.). Il double pour la version française des voix de dessins animés (série Mackintosh de Tony Ross, Série Badaboum et Garatoi) et interprète de nombreuses publicités radio, dont trois longues campagnes pour les magasins But, le Crédit Lyonnais et McDonald's.

Formateur

Étienne Fernagut a enseigné par ailleurs dans différents centres de formation aux médias, Centre de Formation de Radio France, Studio des Variétés, École d'études sociales et pédagogiques à Lausanne, etc.
La Suisse romande

Depuis la fin des années 1990, Étienne Fernagut travaille à la Radio Suisse romande, comme reporter des « Carnets de Routes » de Franck Musy (de 1999 à 2001), puis comme animateur de « La Ligne de Coeur » (à partir de 2002) où il réalise des records d'audience.

Citations

« Je ne veux pas être le père de famille des auditeurs qui me téléphonent; il représente trop l'autorité. Je souhaite être un tonton, une de ces âmes bienveillantes que l'on trouve dans les cafés et à qui l'on ose tout confier. » Dans TV8 du 5 janvier 2002.

« Les gens sont victimes d'une sorte de publicité qu'ils se font à eux-mêmes. Ils sont persuadés que la vie devrait être drôle et belle, et que c'est un scandale si elle ne l'est pas! » Coopération (COOP) du 25 avril 2005.« Les gens ont peur de tout ... »

« Si on n'écoute que ce que les auditeurs disent, on pourrait imaginer qu'au bout d'un moment c'est limité ou répétitif. Mais si, en écoutant, on essaie d'entendre ce qui n'est pas dit, ce qui est juste derrière, alors ça devient passionnant. » 24 Heures du 10 avril 2004.

« Les liens sociaux et familiaux se sont distendus. Avant, la vie en communauté impliquait des activités communes. Maintenant, tout est parfaitement automatisé. On ne se rencontre plus: on se téléphone, on s'envoie des E-mails, des SMS. Il n'y a plus ces lieux de rencontre qui sont de l'ordre de la kermesse. » Coopération du 25 avril 2005

« Les gens ont peur de tout. On est entré dans une époque du risque-zéro. Tout se plaide, tout se prévoit, tout se budgétise, tout s'anticipe. On veut placer son argent, mais on ne veut pas prendre le risque de le perdre. On veut faire du ski, mais sans prendre le risque de se casser une jambe. » Coopération du 25 avril 2005.


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