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Sa Bio

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Chapelle Sixties, le podcast de Christian Schlatter

Christian Schlatter nous présente ici son parcours.

chrisdebut.jpgMa biographie?

Elle est le fruit d’une étincelle de plumard, quelque part au début du mois de septembre 1944. Paris venait d’être libéré et, sans doute pour fêter l’événement, mon papa (qui avait vécu 25 ans dans la capitale de la France) et ma maman qu’il avait épousée trois ans auparavant, décidèrent de me fabriquer. C’est ainsi que je suis né, avec un peu d’avance, le 28 mai 1945 à Lausanne (VD/Suisse), Je suis le fils unique de l’un des pionniers du journalisme sportif en Suisse. De mon père Frédéric (1907-1972) et de ma mère Ida, née Barocci, donc d’origine italienne (1914-1991), j’ai hérité un caractère «rital», l’amour du sport, de l’écrit et de la musique.

Après de (trop) rapides études commerciales, je me suis lancé dans le journalisme en 1972, à la mort de mon paternel, à qui je rends souvent hommage pour le remercier de m’avoir tant appris. Marié pendant 35 ans, j’ai un fils, lui aussi prénommé Frédéric, né en 1981. En 1972, j’ai travaillé à la «Semaine Sportive» (Genève), où ma passion pour le hockey sur glace, née en 1953, s’est affirmée. Un peu lassé par le monde sportif, je me suis retrouvé, quelques années plus tard, au «Journal d’Yverdon», dont j’ai dirigé la rédaction de 1978 à 1980, avant de renoncer au rôle de chef et d’entrer au service d’Edipresse, en qualité de secrétaire de rédaction pour «24 Heures» et «La Tribune de Lausanne», devenue «Le Matin». De 1996 à mars 2012, j’ai été attaché à la rubrique sportive de ce quotidien suisse romand, où j’ai assumé une partie de l’édition, tout en signant des comptes-rendus, de hockey, évidemment, et des billets d’humeur badine («Ironie du sport»)…. Depuis neuf ans, je suis à la retraite. Cela laisse du temps pour pratiquer le rock. Comme à 18 ans!
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Côté musique, j’ai fait partie du célèbre groupe rock-yéyé Les Aiglons, de 1962 à 1966. Ce qui m’a permis d’être un observateur à la fois émerveillé et critique de cette époque un peu folle. Avec mes potes à plumes, nous avons fait trembler les tops ten d’une vingtaine de pays. A cette époque, le groupe, formé à Lausanne, au Collège de Béthusy (Léon Francioli, Jean-Marc Blanc, Antoine Ottino et Laurent Florian), fut connu loin à la ronde, avec des succès tels que «Stalactite», «Expo 64», «Panorama», «Balzac 10-10» et «Rosko». Du même coup, j’ai côtoyé les stars des sixties, Beatles compris, et même joué avec Gene Vincent et Jerry Lee Lewis. De ces rencontres, j’ai gardé un grand amour, jamais trahi, pour le rock. Après la dissolution des Aiglons et plus d’un million de disques vendus, j’ai attendu 15 ans pour reprendre du service derrière une batterie. Ma culture rock s’est renforcée en vibrant aux exploits des Rolling Stones, Rod Stewart, Status Quo, ZZ Top, Deep Purple, AC/DC et beaucoup d’autres.
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Mon travail de journaliste m’a forcé à délaisser la batterie pendant quelques années. Depuis 1985, je me suis bien rattrapé. Cette année-là, j’ai fondé le groupe ROCKSTALGY, avec Antoine Ottino, un ancien des Aiglons. Le rock-band a écumé toutes les scènes romandes et quelques festivals, y compris celui de Paléo (1987), pendant douze ans. Rockstalgy a aussi réalisé un des derniers vinyl 33 tours de l’histoire du rock suisse en enregistrant "King Creole", un hommage aux pionniers du rock. Après un rapide passage chez les hardeux de Princess (photo), j’ai créé, en 1997, les Hollywood Hunters, un gang de rockers à pâte mi-dure, avec lequel nous avons réalisé «Dédicaces» (2000), un CD dans lequel j’ai écrit des paroles en français sur un tube de Status Quo, «Rollin Home» (1986), devenu «Petit Homme». Mais l’existence des HH fut brève. Après cinq ans et 80 concerts, le groupe stoppa des activités souvent basées sur la reprise des succès de Johnny Hallyday. Fin 2002, j’ai été alors engagé par un autre groupe lausannois proche du rock, de la country et du blues, Magneto, avec qui je suis resté cinq ans. En 2009, j’ai joué (avec Antoine Ottino) dans un combo: Behind The Gommier. Mais cette expérience, à base de chansons de Dr Feelgood, des Beatles, des Stones, de Bob Dylan et de Tom Petty, pas assez sérieuse, s’est interrompue et nous avons alors recréé ROCKSTALGY, avec un répertoire instrumental (Shadows/Aiglons/Tornados/Hurricanes, etc…) mais aussi avec la collaboration de plusieurs chanteurs, dont le légendaire rocker lausannois Julien «Lucifer» Favre.

A 74 ans, l’aventure continue. C’est actuellement Eric «Chouille» Tercier tient le micro du chanteur. Avec lui, Rockstalgy a conçu un répertoire à base de Status Quo (forcément!), ZZ Top, Creedence, Chuck Berry, les Stones, Jethro Tull, etc... A part Eric, le groupe est renforcé par la guitare magique de Cyril Mrazek, les claviers de Jean-Pierre Hornung et le saxophone de Raymond Girardier, qui pratique aussi la flûte avec un talent remarquable. Depuis le départ d’Antoine Ottino, la basse est triturée (ô surprise) par Patrick Riganti, le créateur et patron de… Voxinox! Le monde est petit… Comme dans les années 60 avec les Aiglons, je tape sur une batterie «Premier». En 2014, Rockstalgy a publié un CD comprenant plusieurs titres légendaires du rock instrumental, dont deux succès des… Aiglons!


A côté du sport et de la musique, j’ai eu le temps de réaliser un livre de souvenirs, le deuxième après «Rock’n’roll en Romandie»

A côté du sport et de la musique, j’ai eu le temps de réaliser un livre de souvenirs, le deuxième après «Rock’n’roll en Romandie» (1984/Editions Piantanida, Lausanne). Son titre? «Diabolo Rock». Il est paru au printemps 2008 aux éditions Slatkine (Genève). Ce bouquin richement illustré est disponible dans la boutique de Voxinox. Et dans quelques librairies! A part ça, entre deux câlins à Christiane, la femme que j’aime, j’essaie trouver du temps pour nourrir d’autres passions: l’Histoire, les collections de montres, les voitures «Tintin» (en miniature), les whiskies single malt...
A-m-i-c-a-l-m-e-m-e-n-t    Christian juin 2019

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Catégorie : - Christian Schlatter